Les fêtes du nouvel an chinois viennent de s’achever à Khol sa steng. Et demain, c’est la rentrée des classes. Chacun s’y prépare. C’est l’histoire d’un jour à Khol sa steng, village tibétain de 350 âmes dans le Qinghaï, à 2000 km de Pékin, la capitale du Nord, et à 2000 km de Lhassa, le toit du monde. Agriculteurs et pasteurs, les habitants de Khol sa steng vivent en autosubsistance.
Située hors de Khol sa steng, l’école dessert trois villages appartenant à la même tribu. Deux cents enfants y apprennent à compter, à lire et à écrire le tibétain. L’eau et l’école sont les deux problèmes de Khol sa steng confronté à un doublement de population depuis la Révolution culturelle. “Nous avons déjà le temple, quand l’eau et l’école seront là, tout réussira”.
