Et c’est précisément ce qu’a toujours dit sa musique. Au fil de concerts filmés en France, en Egypte, d’entretiens et d’images d’archives, « Enrico Macias, le chant de la mémoire » s’attache à décrypter l’homme et ses engagements à travers sa musique. Celle, arabo-andalouse, de l’enfance à Constantinople, quand juifs, musulmans et chrétiens vivaient en bonne entente. Celle qu’il invente quand, obligé de quitter l’Algérie en guerre, il se heurte à l’incompréhension du public métropolitain. Celle par trop inconsistante d’un moment d’égarement. Celle enfin de la maturité quand il revient à ses racines, en précurseur de la génération du raï. Des facettes d’une musique qui rendent compte de l’histoire d’Enrico autant que de l’Histoire elle-même.
Enrico Macias le chant de la mémoire
De Dominique Dreyfus , Jean Malaurie et Robert Genoud
Publié le 17 février 2011Synopsis
Juif, Algérien, Français, d’origine kabyle, tunisienne, espagnole… Enrico Macias – ou Gaston Ghrenassian, c’est pareil dit-il – est d’abord un homme qui chante la vie. Sa vie mais aussi l’Histoire. Car au-delà du chanteur populaire, qui en fait parfois sourire certains, Enrico Macias est un homme engagé, pour la paix, pour la mémoire, pour un avenir meilleur.