En 2001, l’Argentine a sombré dans une crise économique, sociale et politique sans précédent. Conséquence : les deux tiers de sa population ont plongé dans la pauvreté et la misère. Or pour la société civile argentine, la crise est le résultat de politiques néolibérales, appliquées délibérément en pleine connaissance des conséquences.
Les organisations argentines de défense des droits de l’homme se font fort de poursuivre les responsables, parfaitement identifiés, en déposant trois plaintes innovantes, qui visent chacune un aspect de l’État transformé par le néolibéralisme : l’État poussé frauduleusement à la faillite ; l’État violateur des droits économiques et sociaux ; l’État répressif.