À 180 km à peine des côtes américaines, Cuba affiche encore fièrement ses différences idéologiques, mais 40 ans de vigilance révolutionnaire, de blocus et de guerres de communiqués, n’ont pas entamé les liens étroits et ambigus de l’île avec son puissant voisin.
Les Etats-Unis, objet central du ressentiment des Cubains, restent aussi le principal sujet de leur fascination. Depuis le premier exode qui accompagne le triomphe de la révolution, les clandestins et les légaux n’ont cessé de s’échapper en masse vers la Floride.
Aujourd’hui, les nécessaires écoles du capitalisme témoignent du fossé qui sépare les anciens et les nouveaux émigrés.
