Il s’agit des stars du cinéma le plus popÂuÂlaire, celui de BomÂbay et de Madras. Leur notoriété est telle que leur nom n’apparaît pas sur les affiches giganÂtesques de cette proÂducÂtion la plus abonÂdante du monde : 800 films par an.
Films de diverÂtisseÂment, de rêves, d’illusions pour disÂtraire une popÂuÂlaÂtion à 70% analÂphabète. “Films pleins de carÂiÂcaÂtures, où les femmes sont belles et se taisent” regrette Zeenat Aman, l’actrice occiÂdenÂtalÂisée. Le code de cenÂsure draÂconien explique les limÂites des sujets, les tabous égaleÂment : on ne monÂtre jamais la pauÂvreté à l’écran dans un pays où 35% de la popÂuÂlaÂtion ne peut se payer une place de cinéma, si bon marché soit-elle.